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Photo du rédacteurRwano Breizh

26 Spieltag Player-Picks Bundesliga


Spieltag 26#


Billet rédigé les 20, 21, 29 et 30 mars, où l’on parle taupe, mojo, corrida et calendrier de fin de saison.



« Les taupes sont une espèce protégée, donc la recherche est très très compliquée »


Dernière sortie médiatique emblématique en tant que coach du FC Bayern de Julian Nagelsmann, taupinologue agacé par la publication dans Bild de son plan de jeu avant de rencontrer Leverkusen.


Epilogue : Défaite 2-1 du Bayern et victoire fatale de la taupe, qui aurait presque méritée les honneurs de la tête d'affiche de ce player-picks.



PRÉSENTATION


Pour une fois, dès le début de ce break international, j’avais commencé à rédiger mon billet de bonne heure. Entre bonne humeur et bonheur d’avoir deux semaines pour prendre mon temps dans la rédaction.


La direction du FC Bayern a décidé de renverser la table et par là même occasion de se délester de quelques nouvelles valises bien garnies en billets de banques de couleur violette. On est le grand FC Bayern, on ne se refuse rien. Surtout pas de claquer comme bon lui semble ses euros.


Nagelsmann écarté (ce qui lui permet de toucher son salaire tant qu’il n’est pas à nouveau embauché ailleurs), c’est Thomas Tuchel qui prend les rênes du Rekormeister.


Son premier match aux commandes du bolide est le Klassiker où il retrouvera son grand copain Hans-Joachim Watzke puisqu’ils se sont quittés fâchés lors de leur aventure commune au sein du Borussia. Des retrouvailles explosives et finalement cocasses pour celui qui avait été éjecté du championnat sans grand ménagement à l’époque.

Depuis le coup de tonnerre qu’a constitué le départ de Nagelsmann, il se confirme que la république des joueurs a joué un rôle conséquent, la personnalité du jeune coach cristallisant les affres du changement. Version officielle bien commode, permettant pour le moment de ne pas s’interroger davantage sur les réelles responsabilités de ce cuisant échec.


Ce qui est surprenant dans ce tour de passe-passe à plusieurs dizaines de millions d’euros (transfert + salaires + indemnités de départ oscillant entre 50 M et 70 M€, une paille à la Säbener Straße… !!), c’est aussi le timing retenu par les décideurs bavarois qui a de quoi surprendre : avant un Klasssiker, où le Bayern recevra un Dortmund leader avec un point d’écart, un duel loin d’être gagné d’avance. Avec la Bundesliga, un triplé est toujours possible en cas de victoires de la LDC et de la Pokal. Donc l’argument qui consiste à reprocher les résultats sportifs actuels n’est pas recevable en l’état. Même si après tout, le fond de cette démonstration d’autoritarisme déplacé ne regarde finalement que les responsables bavarois et leurs adhérents bien silencieux à cette occasion.


Surtout ce qui a choqué, ce n’est pas tant la rupture en elle-même que la forme publique de ce coup de sagaie : les médias ont diffusé l’information avant même que Nagelsmann soit officiellement informé. La violence de la décision, quand on repense au nombre d’interviews données encore quelques jours plutôt (Kahn, Hainer, Salihamidzic) et vantant les qualités de l’entraîneur et du projet défendu, manque cruellement de contenance alors que Tuchel, bavarois de naissance, donne lui l’impression d’avoir tordu le bras du FC Bayern en poussant à sa signature par le truchement de l’intérêt porté par un Tottenham à la recherche d’un remplaçant à Conte lui même viré. Comme le sentiment que la direction munichoise a ou avait perdu le nord et son sang-froid. De fait, elle lie son avenir à la réussite de Tuchel. Une chute sportive éventuelle ouvrirait alors une période troublée avec crise de gouvernance et de personnels dirigeants. La pression est bel et bien montée d’un cran.


Revenons au contexte sportif de ce Klassiker, le plus excitant depuis bien longtemps.


La 25ème journée a vu le Borussia Dortmund prendre le commandement samedi soir à la faveur de sa belle victoire à domicile face à un Cologne dépassé et résigné (6-1). D’autant plus que le lendemain a vu la défaite d’un Bayern Munich qui battu à Leverkusen ne s’est pas présenté dans sa meilleure composition possible. Comme quoi rien de tel qu’une taupe pour bien relancer le suspens d’un championnat dont ce n’était pas la qualité première ces dernières années.

J’y avais plutôt vu un probable péché d’orgueil d’un Julian Nagelsmann suffisant : voyant son équipe dominée et offensivement atone, et pourtant devant au score grâce à un but de son capitaine Kimmich, les changements à forte connotation offensive opérés à la pause par un Juju peu inspiré n’ont pas porté leurs fruits en seconde période puisqu’au contraire, les joueurs de Xabi Alonso ont remporté ce match avec deux pénalties transformés par Palacios. Comme un clin d’œil lorsqu’on se rappelle d’une part les difficultés du Werkself à convertir ses tirs au but dans un passé pas si lointain (échecs répétitifs et consécutifs en début de saison, plusieurs tireurs se succédant sans succès) et d’autre part la situation de l’Argentin à la cave avant l’intronisation de Xabi Alonso. Ce dernier a remporté une victoire de prestige face à son ancien club, qui ne manquera pas de penser à lui lorsque se posera à nouveau la question de la succession de son nouvel entraîneur. Avec une joie toute contenue au coup de sifflet final, le coach espagnol a confirmé cette impression d’avoir pris rang pour s’asseoir un jour sur banc bavarois.


En tout cas, pour la prochaine journée, tout est en place pour que la réception du Borussia leader par un FC Bayern second ressemble à un affrontement marquant pour l’attribution du titre. Le Klassiker est prévu le samedi 01er avril à 18h30. Décisif, je ne sais pas mais à enjeux certainement. Car, après ce choc attendu par toute l’Allemagne du football, il restera encore 8 matchs à disputer et donc 24 points à distribuer. Celui qui sera champion ne le sera pas dans un fauteuil et devra lutter jusqu’à la dernière journée, enfin je l’espère. Les blessures pourraient jouer un rôle important, d’autant que le Bayern va avoir à s'envoyer Manchester City dans un quart de finale de Ligue des Champions qui s’annonce passionnant.


Devant et donc maître de son destin, Dortmund est pour le moment en ballottage favorable. Un coup d’œil sur le calendrier et une lecture rapide du menu de la journée suivante indique que cette 27ème levée pourrait bien hypothéquer sérieusement les ambitions d’un des deux protagonistes puisque les quatre premiers du classement actuel vont s’affronter entre eux : Dortmund-Union Berlin et Fribourg-Bayern sont au programme du multiplex du samedi 08 avril 15h30.


Enfin, dans une hypothèse fictive mais somme toute envisageable où ces deux protagonistes seraient toujours au coude à coude à trois journées de la fin, Dortmund aurait alors mes préférences en raison d’un calendrier abordable (Gladbach, Augsbourg, Mayence, des équipes qui ne devraient plus rien avoir à jouer, ce qui à bien y réfléchir est tout aussi compliqué à aborder puisque ces équipes talentueuses pourraient en fait bien jouer relâchées) alors que l’avant-dernière journée verra le FC Bayern recevoir le RB Leipzig (pour les Bavarois, rencontre intercalée entre Schalke et Cologne). Jusqu’au bout, on vous dit.


Et parce que pour faire un bon match, s’il faut certes deux bonnes équipes et un ballon, il faut aussi un bon arbitre et c’est donc Monsieur Marco Fritz, au sifflet du Klassiker, qui a les honneurs de notre player-picks, opus 26.





Que le meilleur gagne !


Et pour rejoindre notre Ligue qui répond au nom de « Fantasy Coach », c’est ici : https://fantasy.bundesliga.com/leagues/95705


Et notre incomparable concours de pronostics made in Bundesliga :




MATCHS 26#



Eintracht Frankfurt - VfL Bochum 1848


Pour ouvrir le bal du vendredi soir placé sous le signe des faux-semblants, un sixième fragilisé accueille un quatorzième revitalisé. Retrouvailles pour deux entraîneurs qui ont travaillé ensemble au RB Salzbourg.


Battus par l’Union Berlin (2-0) et dézingués par leur entraîneur qui pointe « un problème de qualité » (offense ultime chez les Allemands dont la qualität n’est plus à démontrer), les Aigles sont une équipe qui ne vole plus qu’au ralenti depuis 4 matchs (2n, 2d). On peut y ajouter l’élimination napolitaine de la Ligue des Champions, qui a le seul intérêt de concentrer les forces vives restantes sur le championnat. Dorénavant au classement, les Hessen regardent derrière et non plus devant eux car finir aujourd’hui à la sixième place et donc européen serait déjà une réussite pour un Francfort complètement dynamité par une dynamique de club plombante. Un objectif d’autant loin d’être assurément atteintque le 7ème, Wolfsbourg, est revenu à deux petits points. Car, le mal est profond. Et à tous les étages. En effet, sans compter ceux qui veulent partir comme Borré, nombreux sont les bruits qui courent sur le départ des uns courtisés (le coach Glasner, Kolo-Muani, Lindström) et des autres partants certains car en fin de contrat (Hasebe retraite, Kamada annoncé à Dortmund, Ndicka multi dragué). Et pour ne rien gâter, il y a du rififi entre des dirigeants du club plutôt éloignés du bénévolat désintéressé, avec une discorde devenue publique entre le patron du conseil de surveillance Phillip Holzer et le porte-parole du directoire Axel Hellmann. Comme une atmosphère de fin de règne sur les rives du Main.


Et, c’est un Bochum ragaillardi par 2 victoires consécutives qui viendra jouer pleinement sa chance au Deutsche Bank Park. Ces deux dernières équipes renversées que sont Leipzig et Cologne disputaient cette saison les compétitions européennes, c’est dire si Bochum marquée comme équipe du bas de tableau a singulièrement haussé son niveau de jeu. Par contre, cette semaine, pas de couverture du player-picks Buli pour porter chance aux coéquipiers de Toto Losilla, seul Français capitaine d’une équipe de Bundesliga cette saison.


Entre la fatigue de ses internationaux (par exemple, le Japonais Kamada et le Colombien Borré se sont affrontés ce mardi à Osaka, avec un superbe retourné du Sud-Américain pour le but de la victoire 1-2), le match amical peu probant des joueurs restés contre Greuther Furth (1-1), pourtant pas très serein en 2.Bundesliga et certaines absences (Lindström cheville et Smolcic genou fin de saison), ce match a tout du piège pour des locaux forcément impactés par l’ambiance générale. Car même si Francfort est solide à domicile (7v, 2n, 3d) et est intrinsèquement supérieur en temps normal, je vois bien le VfL mieux profiter de ce break et prendre au minimum un point, surtout si son jeu physique trouve à s’exprimer dans les duels. Une ouverture du score pouvant même offrir aux Unabstagbaren un scénario favorable à un braquage en règle dans un stade au naming rappelant que cette ville est aussi la capitale financière du Pays. Haut les mains, c’est pour des points !


Score 1-1



RB Leipzig - 1. FSV Mainz 05


Le 5ème reçoit le 9ème. L’Europe en toile de fond.


En perte de vitesse sur le mois de mars et grand perdant de la dernière journée, Leipzig a pris cher avant la pause internationale entre son élimination humiliante en Ligue des Champions par Manchester City (fessée 7-0 au match retour) et une défaite inattendue chez un candidat naturel à la relégation (Bochum s’imposant 1-0). Avec une tête à l’envers, il est à espérer que le break international ait fait du bien à des Taureaux qui n’ont plus rien en ce moment d’un féroce combattant.


Tout le contraire de Mayence qui peut compter sur un trio de joueurs (Barreiro, Lee, Ajorque) particulièrement impliqué dans les bons résultats récemment engrangés par un club revenu se mêler à la lutte pour l’Europe. Après le Borussia Dortmund nouveau leader, c’est l’équipe la plus en forme de Bundesliga ces derniers temps. De là à envisager que l’équipe de la ville Carnaval se pare pour cette rencontre d’un costume de matador, il y a un pas que je ne franchirai pas.


Un match certainement compliqué pour les Taureaux Rouges qui vont devoir s’employer alors que leur fer de lance offensif Nkunku sera encore absent de la compétition. Olmo et Szoboszlai formant toutefois une doublette offensive séduisante et excitante. La profondeur de banc supérieure des Saxons s’avérant décisive pour forcer la décision en fin de match.


Score 2-1



1. FC Union Berlin - VfB Stuttgart


Match déséquilibré entre un 3ème qui n’en finit plus de surprendre et un dernier qui a fini par toucher le fond.


L’Union Berlin a battu sereinement l’Eintracht Francfort (2-0) et s’autorise désormais à envisager réellement une qualification à la prochaine Ligue des Champions : ce qui n’aurait rien d’usurpé au regard du bon parcours opéré cette saison ( 7 journées sur la plus haute marche du podium).


C’est un VfB Stuttgart à la dérive totale depuis la multiplication des choix hasardeux de ses dirigeants (entraîneur viré, directeur sportif écarté, mercato hivernal raté) qui a logiquement fini par endosser le maillot de lanterne rouge. Il faut dire que la série actuelle (1n, 3d) du club, alors que ses adversaires directs pour le maintien ont eux enclenché la vitesse supérieure, fait très, très mal. Pour son centième match de Buli à la tête du VfB, Bruno Labbadia doit montrer maintenant qu’il a ressuscité le mojo du maintien parce qu’après la promenade berlinoise de ce week-end, les 3 prochains déplacements programmés (Bochum, Augsbourg et Hertha Berlin) seront décisifs pour la survie des Souabes en Bundesliga. Attendre le dernier match de la saison et la réception d’Hoffenheim ? Une hérésie, il sera trop tard.


Nouveau statut, nouvelle exigence : l’Union ne doit pas laisser ce genre de rencontre lui échapper, face à un adversaire probablement valeureux mais attendu une nouvelle fois aussi malchanceux que limité. Au contraire d’une Union euphorique et guidée par un Urs dont le coup de patte devrait de nouveau griffer efficacement l’adversaire. Pour mon plus grand plaisir.


Score 2-1



SC Freiburg - Hertha Berlin


Match déséquilibré entre le 4ème qui commence à rêver de Ligue des Champions et le 16ème qui veut éviter le cauchemar de la relégation.


Pourtant accroché dans les arrêts de jeu à Mayence par un duo Ajorque-Onisiwo qui devrait encore faire des dégâts d’ici la fin de saison, le nouveau quatrième s’appelle Fribourg et a en ligne de mire une qualification directe en Ligue des Champions. A la différence de certains concurrents, la stabilité du cadre de travail prime en Forêt Noire : le directeur sportif Klemens Hartenbach ainsi que le coach Christian Streich et son staff ont tous été prolongés. Le cap est donc fixé et l’appareil technique est en ordre de marche.


En face, les Berlinois du Hertha (1n, 2d) n’arrivent toujours pas à sortir la tête de l’eau. Même s’il y a parfois du mieux, cela ne reste pour le moment ni suffisant ni suffisamment constant pour envisager autre chose qu’un maintien qui s’obtiendra jusqu’au bout du bout dans la souffrance. Avec la prise de contrôle des Américains de 777 Partners, Sandro Scharwz est menacé et donc sous pression. J’espère qu’il réussira l’opération maintien, il a fait le choix de responsabiliser certains jeunes joueurs biberonnés au Hertha depuis la plus tendre enfance. L’amour du maillot permet parfois de soulever des montagnes.


Le rapport de force en Forêt Noire est particulièrement déséquilibré entre Fribourg intraitable à domicile depuis le mois d’août dernier (8v, 3n, 1d) et le Hertha qui reste sur une série de 8 défaites consécutives à l’extérieur. Ça ne peut que mal finir pour les Berlinois.


Score 2-0



VfL Wolfsburg - FC Augsburg


Un 7ème qui regarde devant contre un 12ème le nez dans le rétroviseur,


Les Loups ont repris le fil depuis 4 matchs (2v, 2n) et sont revenus à 2 points de la sixième place directement qualificative pour l’Europe. En s’appuyant sur le point fort de l’équipe à savoir sa capacité à bien défendre, Wolfsbourg a réussi à rattraper à l’extérieur plusieurs des accrocs opérés à domicile où le parcours n’est jusqu’à présent pas vraiment du niveau d’un prétendant européen (4v, 5n, 3d). L’axe de progression est là, à la Volkswagen Arena.


Pour Augsbourg, la météo s’est quelque peu assombrie entre des résultats irréguliers et le réveil généralisé des mal-classés : le maintien n’est donc pas cette année une simple formalité. Il va donc falloir redonner un petit coup de cravache, histoire de s’éviter toute frayeur malvenue. Et comme, à l’extérieur, les Bavarois restent sur une série désastreuses de 5 défaites consécutives et 17 buts encaissés, prendre un point serait déjà vécue comme une belle opération.


Malgré des individualités capables d’inverser le cours d’une partie, je ne crois Augsbourg capable de freiner des Loups déterminés et motivés par Kovac qui aurait refusé de prendre Tottenham pendant le break international. Pas une formalité mais les crocs sont acérés.


Score 3-1


FC Schalke 04 - Bayer 04 Leverkusen


Un des nombreux derbies de la Ruhr, un 17ème tend une embuscade à son voisin 8ème.


Pour être encore en vie à cette période de l’année, les Knappen sont actuellement dans une série toujours en cours de 8 matchs sans défaite (2v, 6n), ce qui en fait la sixième équipe la plus en forme du moment. Malgré ce sursaut salvateur, sinon l’affaire serait déjà entendue, la lutte pour le maintien reste acharnée puisque les 4 derniers se tiennent en 2 points. Élément d’appréciation important pour ce match : le défenseur central prêté par le FC Lorient Moritz Jenz, qui a apporté de la stabilité défensive depuis son arrivée à Gelsenkirchen, est forfait pour ce match et préservé en vue des prochaines confrontations décisives contre des adversaires directs (Hoffenheim & Hertha Berlin). Ce qui obligera Thomas Reis a revoir sa défense (à priori, Leo Greiml, 21 ans, sera titularisé dans l’axe).


Dans une confrontation où Xabi Alonso a proprement torpillé Julian Nagelsmann, son Bayer Leverkusen a fait chuter le FC Bayern Munich lors de la dernière journée et a ainsi poursuivi sa folle remontée au classement. A 3 points d’une qualification européenne, le Werkself cherchera à conforter sa série actuelle de 3 victoires consécutives. Si le clean sheet est rare, les points sont pour le moment toujours au bout. Je pense que l’Espagnol a enfin pris la mesure de son groupe, le sprint final est prêt à être emballé.


Deux équipes en forme, des styles de jeu bien différents, quelques joueurs talentueux, des supporters excités à l’idée de faire chuter le voisin. Tout est réuni pour proposer un spectacle intéressant. Avantage au talent et il penche clairement du côté de Leverkusen.


Score 1-2



FC Bayern München - Borussia Dortmund


Un Klassiker attendu cette année par toutes et tous comme la finale du championnat, le second accueillant le leader. Un point d’écart.

Les évènements de ces deux dernières semaines lui ont donné un caractère encore plus explosif avec les débuts romancés de Thomas Tuchel face à son ancien club. On frise l’irrationalité dans cette confrontation, tout y est devenu possible. Y compris un set de tennis mémorable.


Je ne sais même pas si Tuchel a disposé de plusieurs séances d’entraînement avec son effectif au complet. Je ne pense pas. La principale question en suspens est celle concernant le choix de sa défense : à 3 (dans un 3-4-2-1) ou à 4 (dans un 4-2-3-1). Je pense qu’il penchera pour une défense à 4. Petite digression personnelle : en général et de manière dogmatique, je préfère une défense à 3 (avec une défense idéale Maldini.P-Baresi.F-Thuram.L). Les statistiques du haut niveau tendent à penser que les grandes équipes jouent quasi exclusivement à 4 derrière : je vois donc Tuchel commencer à 4 derrière avec des latéraux relativement hauts pour bien occuper la largueur et monopoliser le ballon.

Bien qu’il se soit entraîné avec le groupe jeudi, j’attends Musiala, absent en sélection pour cause de déchirure musculaire à une cuisse, sur le banc. Préservé en tant que joker. Moins fourni au milieu, Tuchel prendra plutôt son risque sur la composition de son double pivot et alignera Goretzka bien que celui-ci ne soit certainement pas à 100 % (touché à la cheville avec la sélection). J’imagine que les 2 ailiers bavarois alignés harcèleront sans retenu et comme des dératés les côtés adverses, avec des dédoublements réguliers des latéraux. Sur un rythme d’enfer. Les changements autour de l’heure de jeu concerneront les côtés (là justement où se trouve la densité de l’effectif de qualité) et permettront de maintenir une intensité démentielle sur l’arrière-garde des Marsupiaux.

Ce qui est sûr c’est que Tuchel va jouer gros. D’entrée. Après, il a sa disposition la plus grosse armada du championnat, avec près de 280 millions d’euros de masse salariale annuelle.


A comparer aux 89 millions d’euros de masse salariale du Borussia Dortmund. Histoire de rétablir quelque peu les forces en présence. Jusqu’à présent, Edin Terzic ne m’a pas ébloui par son coaching et ses choix tactiques depuis le début de la saison. Il a ici l’occasion de démontrer les savoirs emmagasinés lors de ses expériences auprès de Slaven Bilić ou de Lucien Favre. Ou tout du moins ce qu’il en a retiré. Et l’école yougoslave reste une référence.


De retour de blessure, Kobel revient au meilleur moment pour garder les cages. Il est le meilleur gardien de la saison actuelle. Diminué suite à une blessure en sélection, et s’il devait démarrer, Schlotterbeck va devoir éviter ses habituelles erreurs de concentration parce que dans ce genre de match, c’est rédhibitoire. J’espère que Brandt sera présent car avant sa récente blessure, il était sans conteste le meilleur joueur de son équipe. Si ce n’est pas le cas, j’imagine bien alors Terzic tenter un coup avec une défense à 5 (avec Schlotterbeck, Hummels, Süle dans l’axe), un milieu habile avec le ballon (Can décroché, Guerreiro, Bellingham, Reus) et une pointe (probablement Haller pour fixer Upamecano qui a la fâcheuse bonne habitude de progresser balle au pied dans l’axe). La clef sera la bataille du milieu car c’est à mon sens le point faible de ce Bayern mais cela n’a pas dû échapper à Tuchel qui a dû revisionner la défaite face à Leverkusen. Pour réussir son coup face au Bayern version 2022-2023, cela demande beaucoup d’engagement et de courses comme Leipzig, Francfort et Cologne l’ont démontré en janvier (3 matchs nuls 1-1). Pas infaisable mais il faut un investissement de tous et de chaque instant. Une espèce d’espace-temps où chacun est à son zénith en fait.


La dernière victoire officielle du Borussia à Munich face au Bayern remonte au 26 avril 2017 et c’était en Pokal (2-3). En Buli, il faut remonter encore plus loin soit au 12 avril 2014 (0-3, Marco Reus marquant le second but).


Tout est dit. L’exploit a un prix, celui du temps. Se dessine donc un samedi balançant entre patience et impatience ? Parce que le football peut être romantique autant que mystique, on dira que Reus qui court après son premier titre de Bundesliga inscrira le seul but du match. Sinon, point de poisson d’avril de la part du VAR ni du trio arbitral, alors le tarif sera alors moins….Comment dire... ? Le tarif sera plus « klassik », comme un 5-1 peu-être !!



Score 0-1



1. FC Köln - Borussia M'gladbach


Confrontation du ventre mou, et surtout derby passionné du Rhin entre 2 villes séparées par moins de 50 kilomètres : un 13ème pas vraiment rassurant face à un 10ème irrégulier et imprévisible.


En pleine dépression (1n, 4d), Cologne n’arrive pas à enrayer la spirale négative qui entraîne inexorablement l’équipe vers les profondeurs du classement et les affres d’une éventuelle relégation : 2 points d’avance sur Bochum et 6 sur le barragiste. Pas vraiment le standing d’une équipe qui a disputé cette saison la Coupe d’Europe. Une sacrée dégringolade observable sur les cinq derniers matchs (1n, 4d), 13 buts encaissés pour un clean sheet. Baumgart et sa casquette ont dû mettre à profit le break pour rebooster tout un groupe qui doit surtout retrouver le chemin des filets. Le derby venant rappeler aux joueurs leurs obligations vis à vis de la communauté locale.


Les Poulains ne jouent plus rien et semblent se détacher de toutes contingences en attendant la fin de saison. Jusqu’à l’indigence des derniers matchs (2n, 2d). Rien de tel qu’une rivalité régionale exacerbée pour sortir l’équipe de son apathie. On devrait retrouver les joueurs de caractère qui peuplent cette équipe, Stindl et Bensebaini sont les premiers qui me viennent à l’esprit.


De l’engagement, des buts, des coups, des fautes, du spectacle en tribune. La Buli comme on l’aime. Un duel de mascottes vivantes, le bouc contre le poulain. Un vainqueur, le football. Au bout de l’indécision et parce qu’il faut un vainqueur, Cologne parce qu’ils sont à domicile, qu’ils sont sous pression et que ça va pousser fort dans la Domstadt. L’expérience emmagasinée cette année aux quatre coins de l’Europe doit servir. C’est maintenant !


Score 3-2



SV Werder Bremen - TSG Hoffenheim


Denier match de cette belle 26ème journée avec le 11ème recevant le 15ème. Le maintien comme seul objectif partagé.


En s’imposant dans le match de la peur face au Hertha, les Sinsheimers ont mis fin à cette spirale ultra négative de 7 défaites consécutives et ont sauvé la tête de leur entraîneur Matarazzo. Avec la victoire à 3 points, die Kraichgauer ont même abandonné la dernière place (toujours à portée de fusil c’est à dire 2 points) et ont pu, je l’espère pour eux, reprendre quelque peu leur esprit. Cette équipe possède en son sein quelques bons joueurs, ils n’ont pas pu perdre tous en même temps leurs talents. A eux de recommencer à jouer au ballon, surtout quand ils ne l’ont pas dans les pieds.


Sans surprise, le Werder a su ramener un point de son déplacement à Gladbach grâce à la qualité intacte de son duo d’attaque. Toujours pas de clean sheet pour bonifier la chose. Aucune raison que cela change sur ce match. Une doublette offensive qui va scorer et une défense qui va souffrir. Le refrain de la saison sur les rives de la Weser.


Deux équipes peu réputées pour la solidité de leurs défenses cette saison mais plutôt pour la qualité supposée de leurs canonniers. Rien de tel que le dernier match du dimanche pour nous quitter sur un score typiquement Buli et nous remettre de nos émotions après un week-end enfiévré par le Klassiker et le RheinDerby. Paroles aux avants-centres, juste pour notre bon plaisir.



Score 3-3





PLAYER PICKS 26#


Avec ce break international du mois de mars, on va attaquer le quatrième et dernier tronçon de cette saison de Bundesliga : celui qui va voir les verdicts sportifs engendrer pleurs de joie chez les vainqueurs et pleurs de détresses chez les vaincus. D’ici là, 9 journées sont à disputer. Et tout reste possible.


Aussi, pour attaquer au mieux ce sprint final et préparer votre effectif aux rencontres à venir, le jeu Fantasy vous offre jusqu’à vendredi soir 20h30 des transferts illimités. Surtout que pour une reprise, vos sens aiguisés du management et de la stratégie vont être sollicités.


En effet, avec un Klassiker mettant aux prises les deux meilleures équipes du plateau et une prochaine journée de Bundesliga qui nous offrira des affiches de qualité entre les supposés gros du championnat (Fribourg-Bayern , Leverkusen-Francfort , Dortmund-Union sont notamment au menu), une des options pour traverser au mieux ces deux journées (et éventuellement faire des différences significatives et booster votre classement général) sera de sortir encore un peu plus des choix main stream et de s’aventurer vers des joueurs moins populaires.


A cela s’ajoute un autre paramètre difficile à estimer précisément , celui de l’état physique des joueurs internationaux qui ont été plus ou moins sollicités par leurs équipes nationales respectives. Certains sont revenus diminués (Schlotterbeck, Goretzka par exemple) et pourraient donc être des absents/présents surprises aux rencontres du week-end, les décisions quant à leur éventuelle participation n’étant prise qu’au dernier moment.


L’idée est donc de vous proposer dans ce player-picks des options en dehors des individualités du Bayern Munich et du Borussia Dortmund. Avec des temporalités différentes.

Bien entendu, et même si je ne pars pas trop sur cette option pour le moment, je m’autorise éventuellement à intégrer un joueur ou deux disputant le Klassiker. Notamment ceux se consacrant aux tâches défensives. Les infos du vendredi pouvant modifier l’équilibre envisagé pour ma propre team.


Dans une approche fantaisiste classique, et pour donner une armature fiable à votre équipe, on peut cibler prioritairement les actifs du RB Leipzig qui cumule match de reprise abordable (à domicile) et calendrier à venir favorable.


Pour les équipes à privilégier dans une approche « one shot » c’est à dire juste pour cette journée de reprise, on regardera du côté de Fribourg et de l’Union Berlin, deux équipes jouant à domicile face à des mal-classés. Dans la même logique et à un degré moindre parce que comme dit plus haut je crois le groupe fragilisé en ce moment, Francfort peut-être considéré pour certains de ses meilleurs éléments.


Enfin, pour tenter des approches différentiantes, Wolfsbourg et Leverkusen me semblent à cibler alors qu’au rayon pari, le Werder s’impose. Pour les risquettes, Cologne et Gladbach qui s’affrontent ont le bon profil.


C’est parti pour de la densité, du talent beaucoup, des bras cassés un peu et de la risquette. C’est le dernier Player-Picks post transferts illimités de la saison, feu !!



GARDIENS


Pour ceux qui veulent un gardien plutôt fiable afin de ne pas utiliser de transfert toutes les semaines et qui doit être absolument doublé uniquement lorsqu’il rencontre un titan, deux choix à votre bon cœur : Koen Casteels ( Wolfsbourg, 11,5 M) et Mark Flekken (Fribourg, 11,5 M) sont les deux meilleurs gardiens du jeu cette année. Très proches et même prix mais pas des twins.


En deuxième gardien, j’aime bien Ralf Fährmann (Schalke, 2,6 M) qui fait de belles performances dans les cages de son équipe. Son faible prix vous permet de libérer des fonds pour un autre spot.


Je le cite parce qu’il est à prix réduit le gardien d’une équipe de tête Blaswich (Leipzig, 3,1M), mais j’ai déjà donné et je n’y retourne pas pour ce restart.


Pour assurer dimanche, vous avez Marvin Schwäbe (Cologne, 5,8 M). Petit prix et calendrier qui fait de l’oeil, pourquoi pas ?


Frederik Ronnow (Union, 7,2 M) garde les cages du troisième qui a forgé sa saison sur sa qualité défensive. Pas de raison que ce gardien d’un excellent rapport qualité-prix s’effondre dans le sprint final.


Enfin, en promo et parce qu’il est à la fois un des meilleurs gardiens du jeu et capable de sortir 18 points de ses gants comme lors du dernier match, Manuel Riemann (Bochum, 7,7 M) reste une vraie option. D’autant plus qu’il joue vendredi soir en ouverture.



DÉFENSEURS


S’il y a un joueur du Borussia à jouer cette semaine, c’est Raphaël Guerreiro (Dortmund, 13,8M) qu’il vous faut. Déjà parce que c’est un formidable manieur de ballon passé par le FC Lorient époque Gourcuff et surtout pour continuer de profiter de son repositionnement réussi en tant que milieu par Terzic. Les innovations tactiques du monsieur sont si rares qu’il serait dommage de ne pas en profiter…


Pour le Bayern Munich, le latéral gauche Alphonso Davies (18,5 M) a un profil intéressant entre sa capacité à gagner des duels (et donc des points fantaisistes) et à apporter offensivement. Et puis, parce que je le sens en forme à l’image de sa magnifique frappe dublinoise et certainement requinqué par l’arrivée de Tüchel qui le voulait déjà à Chelsea, je vois bien Benjamin Pavard (11,8 M, en promo) nous sortir un Klassiker de costaud. Et en plus, il est vraiment moins cher que le Canadien.


Incontournable, Jeremie Frimpong (Leverkusen, 13,7 M) a pu se reposer pendant ce break. Considéré comme insuffisamment bon défenseur par Ronald Koeman qui si connaît en défense, non ? Bah, ça c’est pas trop vu au Stade de France surtout que ce head coach de génie a mis une mi-temps pour changer son côté droit en intervertissant son latéral et son axial...Bref, le Ronald devrait regarder plus souvent la Buli. Ne faîtes pas comme lui et prenez Jeremie, il vous le rendra bien.


Paulo Otavio (Wolfsbourg, 9,1 M) revient très bien et très fort depuis plusieurs semaines. Je l’ai certainement trop négligé dernièrement, l’occasion est donc belle de lui faire une place de choix.


David Raum (Leipzig, 11,8 M) me questionne toujours autant. Je le sais capable de formidables retours de points fantaisistes. Irrégulier, il tarde toutefois à confirmer son excellent niveau de jeu que ce soit en club ou en sélection, se contentant parfois de prestations passables. L’autre question étant de savoir s’il va débuter parce Rose tourne souvent sur ses latéraux, annoncé titulaire pour le moment. Vrai différentiel.


J’aime toujours autant mes grognards de l’Union Berlin que sont Danilho Doekhi (6,7 M) et Robine Knoche (7,3 M). Et sur un match, Christian Günter (Fribourg, 14 M) a un profil intéressant, tout comme la paire de latéraux du Werder qui a l’avantage d’être bien plus accessible financièrement Anthony Jung (1,8 M, en promo) et Mitchell Weiser (4,9 M).


Et comme faux bon plan, je vous remets le Kiki local (moins rapide que le Parisien mais meilleur tacleur) parce qu’il est incertain et donc très fort probable forfait ce week-end mais son prix attractif en fait un joueur qui pourrait servir prochainement si vous voulez vous inscrire dans la durée : Kilian Fischer (Wolfsbourg, 2,4 M).


Pour me rattraper, Jeff Chabot (Cologne, 4,5 M). Il sera titulaire, joue parfois bien et a un calendrier vraiment intéressant.



MILIEUX


Comme avant le break, on fonce sur Dominik Szoboszlai (Leipzig, 16,3 M), un incontournable des prochaines semaines. A inscrit en sélection hongroise un petit bijou de coup-franc aux Bulgares.


Mon parti pris de la semaine va être de considérer que le Klassiker ferme provisoirement certains spots du milieu à des joueurs comme Kimmich, Bellingham ou Reus : que du beau monde, capable de fulgurances et donc de scorer beaucoup de points fantaisistes. Elle est là la risquette de la semaine…Vase communicant, d’autres excellents joueurs de Bundesliga ont donc des cartes à jouer sur les deux prochaines semaines. Et ce ne sont pas des inconnus de cette rubrique, loin de là.


Celui qui a ma préférence est Vincenzo Grifo (Fribourg, 17,1 M).Allumé dans la presse par son sémillant entraîneur, le toujours jeune Streich, il emporte surtout mon choix parce qu’il est clinique au moment de mettre la balle au fond. Et, à domicile, face au Hertha, les situations devraient se présenter. Je cite ici son coéquipier Ritsu Doan (10,2 M, en promo) qui pourrait tout aussi bien surprendre la défense berlinoise. Plus par conviction profonde que par correction.


Absent de sa sélection nationale, Jonas Hofmann (Gladbach, 17 M) a le profil de celui qui va vouloir s’offrir une tranche de revanche avec le tricot du club sur le paletot.


Florian Wirtz (Leverkusen, 13,2 M) retrouve ses sensations et est une alternative plus que séduisante à ses collègues concentrés sur le Klassiker. Son coéquipier argentin Exequiel Palacios (8,6 M, en promo) tire les pénalties, et plutôt bien. Demandez donc à Nagelsmann ce qu’il en pense !


Pour faire dans le presque original, on regardera du côté de la Ville Cathédrale où Florian Kainz (Cologne, 10,6 M) doit reprendre des couleurs pour que son club soit meilleur. Il a joué 53 minutes avec la sélection autrichienne. C’est un différentiel puissant pour les prochaines semaines. Ses coéquipiers Ellyes Skhiri (9,5 M) et Linton Maina (4,5 M) me plaisent toujours et sont, eux, pour le coup beaucoup plus originaux. Comme la nitro, à manipuler avec précaution.


Déjà conseillé lors de la dernière livraison du player-picks, Christoph Baumgartner (Hoffenheim 14,6 M) a récompensé ceux qui lui avaient fait confiance. Pas un match facile cette semaine mais le Werder prend trop de buts alors je veux croire que l’Autrichien, qui a joué 180 minutes en sélection, fera tout son possible pour aider son club à se sauver. Avant de partir dribbler sous d’autres cieux.


A Wolfsbourg, comme vous le savez depuis que vous suivez attentivement les player-picks, il y a souvent l’embarras du choix au milieu de terrain. Comme j’ai un biais datant de mes années passées à arpenter le long de la ligne, j’aime beaucoup les joueurs de côté : ainsi, le gaucher Wimmer (11,9 M) et le droitier Baku (11,4 M).En plus d’être de bons joueurs de ballon, les plus axiaux Felix Nmecha (3,9 M) ou Yannick Gerhardt (7,4 M) ont pour eux d’avoir des prix bon marché. Et puis, il reste l’expérimenté Maximilian Arnold (12 M), habile récupérateur et bon exécuteur de CPA, ou la doublette originale composée de Jakub Kaminski (8,7 M) ou Mattias Svanberg (11 M). Probablement, un peu trop originale d’ailleurs Le plus dur étant de bien choisir...Comme pour le tiercé, je choisis dans l’ordre Nmecha (le prix), Wimmer (les fulgurances) et Baku (régularité et complétude).


Enfin , comme à chaque session de 2023, mon chouchou Arne Engels (Augsbourg, 1,7 M), à un prix qui défie l’entendement et qui peut vous permettre de jongler votre budget si celui-ci est trop serré.



ATTAQUANTS


On se tournera vers l’attaque de Leipzig pour occuper le premier spot. La dernière fois, j’ai mis en avant Emil Forsberg (Leipzig, 11,8 M) qui était sur une série de 4 buts sur ses 4 derniers matchs de Buli, avant de lui porter la poisse. Pour votre plus grand bonheur, son coéquipier Timo Werner (15,2 M),qui n’est pas dans mon Panthéon personnel, pourrait faire illusion une semaine de plus minimum. Puisqu’il fait sa carrière sur cette imposture consistant à faire croire qu’il sait jouer au football alors qu’il est avant tout un sprinter chaussé de crampons. Le Portugais André Silva (14,4 M), à défaut d’empiler les buts (4 buts, 3 passes en Buli), est une alternative moins courue et certainement plus adroite que son collègue allemand.Enfin, l’Espagnol Dani Olmo (12,8 M), milieu catalogué attaquant dans le jeu, est un as du ballon, passé maître dans l’art de créer des décalages.


Pour le second spot, on regardera vers le dernier match de la journée qui se disputera dimanche. Avec Niclas Füllkrug (Werder, 9,7 M) qui a marqué 3 fois en sélection lors de ce rassemblement et a donc confirmé son option posée sur la place d’avant-centre de la Deutschenationalmannschächt. Ce qui devrait lui donner des ailes sous le tricot du Werder sur le dos. En club, il forme un duo de feu avec le toujours soyeux MarvinDucksch (9,4 M), pisté par Italiens du Torino. L’un est souvent à la passe lorsque l’autre conclut, dans une relation interchangeable. Une complicité qui pèse 29 buts des 39 inscrits par le Werder en Buli.


Enfin pour le dernier spot, Randal Kolo-Muani (Francfort, 14,7 M) joue vendredi soir, à domicile et la défense de Bochum étant parfois coupable de largesse excessive. Comme envie de poser ma carte bancaire sur un pari...


D’autres options existent en attaque, on peut ainsi regarder Omar Marmoush (Wolfsbourg, 7,3 M) surtout qu’Augsbourg a le bon profil d’une victime sympathique avec son hôte mais aussi zyeuter du côté des french dynamiteurs qui occupent les flancs du Bayer Lerverkusen avec au choix Amine Adli (8,6 M), que j’aurai voulu voir jouer plus longtemps du côté du Stade de la Rabine mardi soir avec les Espoirs français, et/ou Moussa Diaby (15,2 M).


Enfin, comment ne pas finir avec les attaquants de l’Union Berlin emmené par Sheraldo Becker (10,9 M, en promo) - attention, annoncé incertain ce jeudi soir - et parce qu’il faut toujours un Kevin pour réussir un bon player-picks, Kevin Behrens (5,3 M),un de mes chouchous de la saison qui vous a déjà rapporté pas mal de points si vous avez suivi certaines de mes risquettes.




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