Billet rédigé le 20 avril, où l’on y parle de Timo Werner, le joueur de foot, de retrouvailles amicales et familiales et d’association d’éducation physique.
« J'ai du mal à trouver les mots justes, j'ai beaucoup de mal à exprimer ce que je ressens, il y a beaucoup trop de colère et de déception pour donner une réponse factuelle. Il y a des raisons pour lesquelles nous n'avons pas réussi à atteindre le sommet en dix ans ».
Edin Terzic, entraîneur du Borussia Dormund, interrogé à la sortie du match Stuttgart-Dortmund (3-3). Arrivé au club la première fois en 2010.
PRÉSENTATION
La dernière journée a vu toutes les oppositions entre les équipes mal classées et les ténors du championnat prendre une tournure pour le moins surprenante puisqu’elles se sont conclues par des matchs nuls. Avec des scénarii qui font de la Bundesliga ce championnat à nul autre pareil.
Le Bayern, accroché à domicile par Hoffenheim, conserve la tête de la Bundesliga malgré ce faux-pas pour le moins inattendu. Il faut dire qu’il peut compter sur la faiblesse de ses rivaux immédiats, incapables de profiter de cette aubaine en ne prenant pas non plus les trois points de la victoire.
En effet, au même moment, et dans des conditions plus que favorables, Dortmund en supériorité numérique depuis la 39’minutes (expulsion de Mavropanos, deux cartons jaunes en quatre minutes) a attaqué le dernier quart d’heure du temps réglementaire avec une avance confortable de deux buts (0-2). Malgré la possibilité de rejoindre les Bavarois au classement général, les Marsupiaux ont trouvé le moyen de se faire reprendre au bout du bout du temps additionnel (3-3) par un Stuttgart héroïque, inscrivant trois buts à dix contre onze dont le dernier but marqué 30 secondes après le temps ultime théoriquement accordé par l’arbitre ! Comme la vague impression que le train du succès vient de leurs passer sous le nez. C’est un nouveau gâchis que de rester à deux points d’un petit Rekordmeister alors qu’il était possible de lui coller une pression d’enfer à six journées de la fin.
Pendant ce temps là, l’Union Berlin, qui pouvait donc opérer un beau rapproché au classement surtout après avoir ouvert le score juste avant la mi-temps sur un magnifique coup-franc direct de Juranovic, voyait le match lui échapper en seconde période avec une égalisation de Bochum sur pénalty d’autant que les Köpenickers ont fini à dix suite à l’expulsion pour deux cartons jaunes reçus en dix minutes de son défenseur Jaeckel qui a ainsi bien pénalisé ses coéquipiers. Lui qui retrouvait une place de titulaire, il n’est pas prêt de rejouer. Occasion manquée de faire la belle opération au classement général. Ce qui sera finalement réalisée par Leipzig et Fribourg, qui tous les deux vainqueurs, se replacent dans la roue berlinoise, respectivement à un point et deux points. Le podium est donc loin d’avoir rendu son verdict.
Dans le bas du classement, le Hertha Berlin est une lanterne rouge maintenant décrochée de deux points par Schalke relégable et Stuttgart barragiste et qui comptent tous les deux le même nombre de points. Bochum, premier non relégable, est à trois points soit une victoire. Rien n’est donc joué, même si pour les Berlinois, la cote d’alerte est maintenant bien dépassée.
Six journées pour tout faire voler en éclat ?
En tout cas un qui vient de faire voler en éclat ma crédibilité naissante de chroniqueur Buli et toutes les méchancetés que je lui sert semaine après semaine, c’est l’inénarrable Timo Werner.
Que des Roten Bulen heureux ont vu s’affirmer lors de cette mythique journée 28 en tant que joueur de foot talentueux : en l’espace de trente minutes, le feu follet saxon a trouvé le moyen de délivrer une passe décisive sur un débordement tout en vitesse (pas vraiment une surprise quand on connaît sa pointe de vitesse), le technicien caché qui sommeille depuis si longtemps dans ce corps concluant en une touche de balle s’il vous plaît un centre d’Heinrichs qui n’avait rien d’évident à être transformé avant que l’artiste inconnu se révèle enfin au grand jour d’un but splendide (appel dans l’espace, contrôle en pleine course de l’extérieur pied droit légèrement relevé pour une frappe enchaînée toujours pied droit qui finit sous la barre d’un Koubek qui s’est pourtant envolé en vain). Et là, les bras m’en sont tombés : mon Timo, mon sprinter préféré, sait jouer au football. Comme une révélation de ma cécité déplacée, comme une preuve vivante de ma mauvaise foi légendaire (demander à ma femme Nolwenn que j’embrasse). Oui, je dois faire acte de contrition devant vous camarade lecteur: oui, Timo Werner est capable de bien jouer au football c’est à dire de réaliser seul, volontairement et plusieurs fois dans la même rencontre des fulgurances, balles au pied, en tout cas suffisamment pour que des clubs se le transfèrent régulièrement entre 25 et 40 millions d’euros (et une balle perdue, une...on ne se refait pas). Et quitte à passer pour un mauvais coucheur, je réitère mes convictions qui me poussent plus à apprécier des manieurs de ballon, des créateurs d’espace que des tout droit, capables, au petit bonheur la chance, d’allumer une praline sans réel discernement comme d’autres appuient sur carré croix pour la mettre au fond.
Pourquoi tant de mauvaise foie par rapport à ce type de joueur (je ne connais pas l’homme) ? Peut-être parce que , toute proportion gardée, le joueur que j’étais lui ressemblait…
Enfin, lui, il est international allemand et vient donc d’inscrire dans un match mythique (au moins pour lui et...moi) son 99ème et 100ème but en Bundesliga. Et quel but ! A voir et revoir.
Et les DATA sont venues confirmer l’impression visuelle de son excellent match contre Augsbourg : 43 ballons touchés, 2 buts, 2 tirs/2 cadrés (0.45 xG), 1 passe décisive, 3 passes clés, 20/30 passes précises et un1/1 dribble réussi. En 85 minutes de jeu, remplacé par Andre Silva.
En tout cas, le Timo a gagné de fort belle façon le droit de figurer en tête d’affiche de ce nouveau player-picks opus 29, qui devient par la même occasion collector !!!
Et puis ma reconnaissance éternelle de fantaisiste puisque aligné dans ma team en tant que joueur phare de ma ligne d’attaque, Monsieur Timo Werner m’a rapporté 30 points sur les 122 points collectés ce week-end et qui ont fait de moi le 178ème performer de cette journée...vraiment mythique.
Merci Timo pour toutes ces émotions !
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Il est toujours temps de vous inscrire pour les derniers matchs de la saison. Ils vous permettront de vous familiariser avec le jeu et d’attaquer la prochaine saison pleine balle dès le 18 août prochain ! Et en plus, c’est toujours gratuit ! Et ludique pour ne rien gâcher.
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MATCHS 29 #
FC Augsburg - VfB Stuttgart
Le quatorzième accueille le seizième et barragiste, cinq points les séparent.
Augsbourg, qui depuis la reprise avait fait de la WWK Arena une belle forteresse (4v, 1n), a baissé pavillon aux mauvais moment avec une défaite lors de sa dernière réception (Cologne s’imposant 1-3) puis l’enchaînement d’une nouvelle défaite rageante à Leipzig après avoir pourtant mené (2-3). Ces deux dernières défaites enregistrées font aussi mal au classement qu’au moral car malgré une saison somme toute honnête avec une qualité de jeu remarquée, le club est bel et bien directement concerné par la lutte pour le maintien. A six journées du terme, c’est une dure réalité qui peut être difficile à encaisser mais la lente dégradation des résultats sur cinq derniers matchs particulièrement décevants (2n, 3d) conjuguée avec les blessures de joueurs majeurs notamment celles des attaquants Berisha et Demirovic ont fragilisé un collectif ne possédant pas une profondeur de banc suffisante . Et, on pourra encore s’en apercevoir avec l’absence ce vendredi du capitaine Jeffrey Gouweleeuw, suspendu pour accumulation de cartons et celles pour blessures de Gikiewicz et Berisha.
Complètement relancé avec l’arrivée salvatrice de son nouvel entraîneur Sebastian Hoeneß, qui a enregistré deux résultats positifs (victoire à Bochum et nul face à Dortmund), le VfB est toujours au contact et retrouve aujourd’hui une vigueur qui lui permettrait de croire possible d’assurer au terme de la 34ème journée le maintien tant rêvé. Le point du match nul arraché face à Dortmund (3-3) dans des conditions dantesques a la saveur parfumée de la victoire : à dix depuis l’expulsion de Mavropanos à la 39’minutes, encore mené 0-2 à la 75’minutes, Bredlow sauvé deux fois par sa barre, toujours derrière à la 93’minutes (2-3 ) et une égalisation à la 97’minutes. De celle qui forge un groupe prêt à renverser des montagnes. L’espérance habite de nouveau les Schwaben qui sont maintenant en mission.
Augsbourg ne sait toujours pas tenir un score : souvent l’équipe ouvre le score, se fait égaliser avant de perdre. Un scénario trop souvent répété cette saison et qui finit par coûter cher comptablement. Le calendrier de fin de saison n’étant pas des plus simples (notamment Eintracht, Union et les deux Borussia au programme), une victoire à domicile face à un concurrent pour le maintien est tout indiqué sous peine de s’offrir une fin de saison stressante. Au contraire, Stuttgart, sous la patte de son nouvel entraîneur (dont la performance actuelle sonne peut-être en miroir le glas de celle de Labbadia au plus haut niveau), a retrouvé une consistance, une épaisseur et surtout une cohérence tactique. Le mental semble là puisqu’ils n’ont pas lâché à raison le dernier match. Ils viendront en Bavière pour confirmer ce regain de forme.
Tout indique que l’on devrait assister à un beau duel où les buts pourraient pleuvoir. Rien de mieux qu’un beau match d’ouverture pour lancer une session passionnée et passionnante. Et pour ce match, Stuttgart est le favori des suiveurs qui ne voit pas Augsbourg gagner. J’ai envie de croire en Enrico Maassen, peut-plus que dans ses joueurs. Danger pour l’éventuel perdant.
Pronostic 3-3
1. FSV Mainz 05 - FC Bayern München
Le huitième accueille le leader, retrouvailles entre Thomas Tuchel et Bo Svensson.
Avec un nul ramené de Cologne dans le duel des villes carnaval de Buli (1-1), Mayence poursuit sa série de neuf matchs sans défaite (5v, 4n) et concoure définitivement pour une qualification aux Coupes Européennes. Dans le détail, les Mainzers restent surtout sur 4 nuls lors des 5 derniers matchs disputés. La venue de Tuchel devrait stimuler l’esprit créatif du tacticien Svensson qui a joué sous ses ordres en tant que défenseur lorsque celui-ci était l’entraîneur de Mayence puisque c’est ici que tout a commencé pour lui en tant qu’entraîneur principal d’une équipe professionnelle. Et comme un clin d’œil à la fibre formatrice des Nullfünfer, je vous donne comme promis la semaine dernière des nouvelles des U19 des Mainzers qui se sont qualifiés la semaine dernière aux dépens de Cologne pour la finale nationale : la confirmation que ce club travaille bien et que son projet raisonné et intelligent est bâti pour durer.
Toujours leader de la Bundesliga, le Bayern devra se contenter de ce seul titre pour garnir éventuellement cette année son armoire à trophée après son élimination mercredi soir de la Ligue des Champions par Manchester City (1-1). Un match européen où les Bavarois n’ont pas été assez efficaces sur leurs premières occasions qu’il aurait fallu transformer pour que ce match retour bascule dans une autre dimension. Un bon match, avec deux équipes qui se sont suffisamment envoyées pour rendre ce quart retour attrayant. Simplement dommage que l’arbitre français de la rencontre ne soit pas au niveau de l’évènement. Davies a de nouveau démarré sur le banc, tout comme Müller.
Excepté le Klassiker, le Bayern de Tuchel ne marque pas ou alors très peu. Et quand il le fait, ce sont des joueurs à vocation défensive qui s’en chargent (Kimmich, Pavard, de Ligt, Upamecano). Certainement, la clef du problème à court terme pour les Bavarois s’ils veulent renouer avec le succès. Et attention parce que la pression sur les épaules bavaroises va être très importante entre des supporters qui sifflent leur équipe après le nul concédé à domicile face à Hoffenheim, qui sortent les banderoles hostiles lors de la réception de City mais aussi avec les dirigeants Kahn et Salihamidzic, aujourd’hui cibles de cette contestation rampante , qui mettent la pression sur les joueurs. Et comme Mayence a le profil d’une équipe pouvant aussi bien vous empêcher de tourner en rond (Leipzig pourtant à domicile a été retourné dans son stade 0-3) que passer complètement au travers.
Je pense que ce match peut être de toute beauté, un peu dans le style d’une course poursuite. Des buts, du spectacle et des injustices. A dernier point, et pas le moindre, le Bayern avait explosé Mayence façon puzzle au match aller (6-2) et les a sorti manu militari de la Pokal début février (0-4). Alors un parpaing des Mainzers dans la belle véranda bavaroise n’est pas à exclure, en s’inspirant de la belle victoire enregistrée à la MEWA Arena il y a presque un an en championnat face à ces mêmes Bavarois (3-1).
Pronostic 2-3
TSG Hoffenheim - 1. FC Köln
Treizième contre onzième, trois points d’écart. Le maintien est en ligne de mire.
Hoffenheim revit depuis quatre matchs (3v, 1n). Le très bon point ramené de l’Allianz Arena où le Bayern n’a pas pas su plier un match pourtant à sa portée (1-1) venant confirmer que Matarazzo, si proche de la sortie à l ami-mars, a réussi à relancer la marche avant du Kraichgauer. Mathématiquement, le maintien n’est pas encore assuré mais le redressement est spectaculaire. Avec un Kramaric qui retrouve le chemin des filets au meilleur moment (4 buts sur les 4 derniers matchs) dont un magnifique coup franc déposé dans les cages bavaroises.
Autre équipe qui s’est réveillée sur les derniers matchs (1v, 2n), Cologne a retrouvé le chemin des filets pour prendre les quelques points manquants à un maintien long à se dessiner. Le dernier match nul illustrant bien les difficultés de l’Effzeh à conclure au tableau d’affichage la domination exercée sur un Mayence heureux du nul (1-1). Et pourtant la réalisation de Dejan Ljubicic est jolie après un une-deux avec Hector dans la surface adverse.
Match important pour Hoffenheim qui en cas de victoire repasserait devant son hôte et pour Cologne qui pourrait probablement assurer son maintien en cas de victoire. Serré , sur la forme du moment , je vais dire le TSG dans le sillage de son duo Baumgartner-Kramaric.
Pronostic 2-1
VfL Bochum 1848 - VfL Wolfsburg
Quinzième contre neuvième. Duel de VfL (Verein für Leibesübungen : association d’éducation physique): un surveille ses arrières alors que l’autre regarde encore vers le haut. Le même championnat mais pas le même horizon.
Revenu de loin d’une situation mal engagée avec un pénalty presque généreux et un carton rouge obligeant l’Union Berlin a évolué à dix pendant minutes, Bochum a ramené de la capitale un point important dans sa quête du maintien (1-1). Le maintien peut aussi se construire par cette politique des petits pas et les troupes de Letsch l’ont bien compris. Ils continueront à s’accrocher.
Dans un surprenant 3-1-4-2, Wolfsbourg a essayé de mettre du rythme face à Leverkusen pour profiter d’un avantage fraîcheur lié au match européen disputé jeudi soir par son adversaire, sans parvenir à faire sauter le verrou dressé devant Hradecky (0-0). Si l’Europe reste toujours envisageable, les Loups ont laissé échapper la possibilité de reprendre des points à un adversaire direct de leur course européenne. Ils semblent en perte de vitesse par rapport à leurs autres concurrents pour les compétitions européennes.
Opposition qui pourrait être assez enlevée avec deux équipes qui parfois n’hésitent pas à jouer. Bochum est loin d’être favori mais reste capable de taper n’importe qui à domicile comme de perdre (6v, 1n, 6d). Alors que Wolfsbourg est plutôt à l’aise en déplacement (6v, 3n, 5d). Les Loups supérieurs sur le papier alors que les hôtes ont un léger avantage, bien relatif, sur la forme du moment. Équilibré. Je ne vois pas Bochum perdre.
Pronostic 1-1
Hertha Berlin - SV Werder Bremen
Le dernier du championnat joue gros en accueillant le meilleur promu de la classe, chaudement installé à la douzième place.
Très grande perdante de la journée avec une défaite humiliante à Schalke dans une confrontation directe aux accents de match de la dernière chance (5-2), la Vieille Dame a perdu pied et a fini les quatre fers en l’air dans une posture que la décence m’interdit de nommer ici. Et comme un signe du destin, l’ouverture du score est l’œuvre de Tim Skarke, joueur prêté par... l’Union Berlin qui est aussi l’ancien club de Marius Bulter, auteur lui d’un doublé ! Cadeau entre voisins de quartiers. Nouvelle lanterne rouge, à deux points du barragiste et cinq points du premier non relégable, la situation du Hertha s’est réellement dégradée, passant au stade critique. Sans surprise, Sandro Schwarz et son adjoint Volkan Bulut ont sauté avec la délicatesse habituelle qui caractérise les boards cravatés de Bundesliga lorsque ceux-ci cèdent à la panique. Triste fin pour un coach que j’apprécie. C’est le sempiternel Pal Darlai, figure mythique berlinoise, qui revient jouer au pompier de service pour sauver son club de cœur. Opération compliquée car la différence de caractère affichée par l’équipe avec Schalke a été criante d’insuffisance vendredi soir sur la pelouse Gelsenkirchen, avec un adversaire au-dessus en terme d’envie, d’intensité et d’engagement. Une vraie division d’écart en terme de volonté et de détermination. A voir si le fameux choc psychologique opère. Car avec Stuttgart et Bochum qui viendront jouer leur peau à l’Olympiastadion, l’impossible est encore réalisable mais ça va être serré pour ce troisième passage sur la banc de touche de Dardai. Qui va nous offrir une petite curiosité : Pal entraînant son fils Marlon, défenseur central. Une famille au chevet d’une Vieille Dame qui, à mon sens, joue depuis trop longtemps avec le feu pour ne pas se brûler. A ce moment de la saison, finir barragiste serait presqu’une performance. Ce qui donne une vague idée de la situation actuelle du club.
Orphelin de son buteur Füllkrug (gêne musculaire au mollet), Brême s’est incliné à domicile face à un Fribourg plus réaliste (1-2). Pour les Werderaner, une rencontre qui avait comme un avant-goût de ce à quoi pourrait ressembler la prochaine saison sans son avant-centre fétiche. Une domination et une qualité de jeu supérieure mais un manque d’efficacité doublé de cadeaux défensifs sanctionnés par une nouvelle défaite. Et la confirmation de l’absence de banc concernant la ligne d’attaque. Avec huit points d’avance sur la zone rouge (barragiste et premier relégable ont le même nombre de points), les hommes d’Ole Werner ne sont pas encore mathématiquement sous pression mais ont tout intérêt à renouveler le plus rapidement possible leur bail en Bundesliga.
Füllkrug a été ménagé pour ce déplacement berlinois qui sera la première sortie de Dardai III sur le banc du Hertha en tant qu’entraîneur principal. Prudence car le buteur est touché au mollet, qui est une blessure très particulière et qui réserve souvent des rechutes en cas de retour précipité. Or, la présence ou non du meilleur buteur actuel de Buli est la facteur qui fait pencher la balance d’un côté ou l’autre. Le Werder prend toujours trop de buts alors que le Hertha devrait afficher un engagement supérieur à celui affiché lors du dernier match. On dira qu’aucune des équipes n’arrivera à garder sa cage inviolée mais ne pas attendre non plus de grandes envolées de cette rencontre qui transpire la lutte pour le maintien. Je penche plus pour une victoire de Brême (1-2) mais je n’aime pas tirer sur les ambulances. On dira donc match nul, tiré par les cheveux.
Pronostic 1-1
Borussia Dortmund - Eintracht Frankfurt
Match de haut de tableau, le second attend le septième de pied ferme , avec une réaction attendue après la déception de Stuttgart.
Peut-être un des tournants de la saison, le Borussia a laissé échapper plus que deux points lors du match nul concédé à Stuttgart (2-3). En supériorité numérique face à un adversaire avant-dernier avant la rencontre et alors que le Bayern se faisait accrocher à domicile, les Schwarzgelben pouvaient revenir à la même hauteur que les Bavarois et leurs coller une pression d’enfer. Une rencontre qui interroge sur les choix de coaching opérés par Terzic, sur la capacité stratégique de cette équipe à plier une rencontre (à 0-2, en supériorité numérique à 11 contre 10 , deux tirs sur la barre transversale alors qu’un troisième but pliait l’affaire), sur la qualité d’un bloc défensif fragile et encore amoindri par la sortie d’Hummels dépeuplant encore un peu plus une défense déjà défaillante à l’image des fautes de marquage et des manques d’agressivité sur les buts concédés. Une liste trop conséquente pour penser que les Marsupiaux arriveront à renverser cette année l’ogre bavarois. Mais je ne demande qu’à avoir tort.
Nouveau match sans victoire pour Francfort qui même à domicile n’arrive plus à gagner même quand l’adversaire n’est pas au sommet de son art (Mönchengladbach). Une domination outrageuse notamment en seconde mi-temps pour arracher le point du match nul (1-1) sur un nouveau but de Kolo-Muani, qui est vraiment l’arbre qui cache la misère. Ce déplacement à Dortmund va agir comme un vrai révélateur. Attention une sortie de route n’est pas à exclure si Bellingham et ses petits camarades se mettent en colère. Entre sa trop forte dépendance à Randal Kolo-Muani, sa fin de cycle et l’Europe qui s ‘éloigne à chaque journée un peu plus, l’Eintracht est-elle encore capable de sortir une performance suffisante dans un match de haut niveau ?
La qualité offensive de Dortmund devrait trouver la faille d’un bloc défensif moins performant ces derniers temps du côté de l’Eintracht. Reste à Terzic et ses joueurs à fermer la boutique et empêcher Kolo-Muani, qui n’a pas cette saison le profil à se laisser enfermé, de scorer au bout du temps additionnel. Un match pour attaquants.
Pronostic 3-1
SC Freiburg - FC Schalke 04
Match déséquilibré, un cinquième qui rêve d’un baptême en Ligue des Champions reçoit un dix-septième en mode survie et aujourd’hui relégable. Duel entre des équipes qui font partie des gagnants de la journée précédente.
Toujours pas convaincu par la qualité de jeu produite lors de la victoire à Brême (1-2), Fribourg continue pourtant d’avancer à la faveur d’une efficacité toujours aussi clinique et surtout d’engranger des points qui permettent au club de la Forêt Noire de garder la qualification à la Ligue des Champions comme un objectif crédible de fin de saison. La troisième place n’est qu’à deux points. En inscrivant le but de l’égalisation qui est aussi le 1000ème du club en Bundesliga, Sallaï retrouve le chemin des filets au meilleur moment et offre une nouvelle arme offensive à une équipe qui ne semble toujours pas suffisamment armée en attaque. Pour le moment, ça tient mais jusqu’à quand ? Christian Streich est de cet avis et espère encore faire illusion six matchs pour que son club puisse franchir ce nouveau palier.
Le visiteur sera Schalke qui a gagné avec la manière le match de la peur face au Hertha (5-2). Une victoire sans conteste où les Knappen ont dégagé une force mentale bien supérieure à leur adversaire. Pas forcément un football léché par contre une énergie, une envie et une abnégation de chaque instant. Pour bloquer les Fribourgeois, bloc bas, un maximum de prise à deux sur Doan et Grifo (les deux seuls joueurs à éliminer dans les situations de un contre un) et surtout éviter les fautes dans les zones dangereuses (Fribourg est redoutable sur CPA) me semblent être les meilleurs ingrédients pour faire un coup.
En toute honnêteté, pas le match que j’ai envie de regarder en priorité ce week-end. Et souvent, c’est celui mis de côté qui offre le feu d’artifice tant attendu. Avec deux équipes pas recherchées pour la grande qualité de leur jeu offensif, un but précoce pourrait effectivement offrir une rencontre plus ouverte entre deux équipes condamnées à gagner. Prime au réalisme froid des autochtones et du maître artificier Grifo. Une vraie classe d’écart.
Pronostic 2-0
Bayer 04 Leverkusen - RB Leipzig
Pour moi, le Topspiel de la journée avec un duel en haute altitude : le sixième accueille le quatrième, 7 points. L’Europe en toile de fond.
Le Bayer a ramené un point de Wolfsbourg (0-0) où Xabi Alonso a plutôt donné l’impression de jongler à la fois entre la nécessité de prendre un ou des point(s) lors de ce déplacement et les contraintes calendaires (match intercalé entre les deux manches de quarts de finale de Ligue Europa) notamment avec la gestion du temps de jeu de son maître à jouer Wirtz qui, il ne faut pas l’oublier, revient d’une grave blessure au genou. Au final, cette option prudente et raisonnable du coach espagnol a failli payer en fin de match sans l’arrêt décisif de Casteels dans un face à face avec Adli. Revers de la médaille de cette prudence, je pense que le Werkself a dit adieu à une qualification directe à la prochaine Ligue des Champions alors qu’il a, au contraire, sécurisé sa position favorable dans l’optique d’une qualification en Europa League via l’obtention de la sixième ou de la septième place, surtout avec les résultats des autres concurrents (Eintracht, Mayence, Wolfsbourg voir Gladbach) tous contraints au point du match nul. Maître Xabi Alonso. Surtout que ce jeudi soir, son Bayer s’est offert une magnifique qualification en Belgique (1-4) pour les demi-finales de la Ligue Europa où il retrouvera l’AS Roma de Mourinho. Gestion aux petits oignons : Wirtz a joué tout le match et Frimpong buteur est sorti à la 71’minutes.
C’est un RB Leipzig passé par toutes les émotions qui viendra défendre crânement ses intérêts à la BayArena.
Menés au score par Augsbourg sur une contre-attaque rondement menée dès la cinquième minutes, les joueurs de Marco Rose ont violemment répondu en inscrivant avant la mi-temps trois buts dont un doublé de Timo Werner qui franchit à cette occasion les 100 but en Buli. Avec cette nouvelle victoire (3-2 au final), Leipzig s’est lancée dans une série de trois victoires consécutives, série entamée après trois défaites consécutives. Pour les Taureaux Rouges aussi, le podium est toujours un objectif et une nouvelle victoire donnerait une impulsion encore plus appuyée sur la candidature européenne portée par Werner et ses camarades. Le retour de Nkunku arrivant à point nommé pour l’emballage final du sprint des cadors. Le Bayer Leverkusen, qui a joué jeudi soir, se doit de prendre des points pour conserver cette sixième place vu les efforts que cette magnifique remontée lui ont demandé. La fatigue d’une défaite étant plus lourde que la légèreté d’une qualification, le résultat du match de jeudi soir conditionnera fortement l’état d’esprit et surtout la composition de l’équipe alignée par Xabi Alonso : une qualification devrait amener le coach espagnol a ménagé davantage ses troupes alors qu’une élimination renforcera le caractère impératif d’une victoire pour jouer à nouveau une compétition européenne la saison prochaine. BREAKING NEWS : qualification du Bayer, victorieux de l'Union Saint-Gilloise (1-4) même si l’ampleur du score trompeur reflète mal la physionomie du match
Des techniciens sous chaque tricot, de la vitesse de part et d’autres, de l’enjeu, des ambitions européennes, ce match a tout pour nous offrir un magnifique spectacle puisque Leipzig peut se faire allonger à l’extérieur (5v, 4n, 5d) alors que Leverkusen est l’équipe de Buli la plus en forme du moment. Feu d’artifice spectaculaire en vue entre un hôte fatigué mais qualifié en demi-finale de Ligue Europa et un visiteur reposé et bien outillé.
Pronostic 2-2
Borussia M'gladbach - 1. FC Union Berlin
En clôture, le dixième reçoit le troisième.
Pas une semaine sans que je ne présente les Poulains comme une équipe talentueuse, irrégulière et surtout imprévisible. Et ce nouveau match ne va y déroger. Affichant un bilan positif à domicile (8v, 3n, 3d), Gladabach collectionne en ce moment les matchs nuls comme celui ramené de Francfort (1-1). Pour les nombreux joueurs de l’effectif qui quitteront le club cet été, chaque réception est l’occasion de briller une dernière fois devant son public.
L’Union Berlin a laissé passer une occasion de prendre des points à ses rivaux dans la lutte pour le podium. Moindre mal, l’écart ne s’est pas creusé avec ceux de devant alors que maintenant Leipzig et Fribourg sont à portée de fusil (un et deux points). Les Berlinois doivent récolter quelque chose de ce passage à Arena.
Les Berlinois devraient souffrir, j’espère qu’ils pourront ramener au moins un point. Comme souvent avec l’Union, c’est le sympathisant qui s’exprime.
Pronostic 1-1
PLAYER PICKS 29#
Alors que la journée 28 a vu le podium chahuté par les mauvais élèves de la classe, l’inquiétude pointe chez les équipes de tête au vu d’un programme qui s’annonce cette semaine bien plus compliqué que celui qui était initialement prévu la semaine dernière. Et avec raison au regard des oppositions bien consistantes qui sont proposées : Mayence équipe du moment accueille un leader bavarois certainement vexé par son élimination de la Ligue des Champions, Dortmund joue à domicile l’Eintracht Franfort qui serait bien inspiré de prendre des points sous peine de refermer ses espoirs d’une qualification européenne via le championnat, l’imprévisible Mönchengladbach est parfaitement capable de terrasser son visiteur de l’Union Berlin alors qu’un match très prometteur mettra au prise un Bayer Leverkusen, toutes voiles dehors avec vent dans le dos, dans le rôle de l’hôte désobligeant avec le RB Leipzig dans le rôle de l’invité qui espère bien repartir les poches bien pleines de points.
La semaine dernière a été fructueuse pour notre player-picks, on poursuit donc dans cette option bien main stream pour performer au classement fantaisiste.
GARDIENS
On conserve Koen Casteels ( Wolfsbourg, 11,6 M), qui pourrait bien ramener un clean sheet de Bochum.
Ralf Fährmann (Schalke, 2,6 M) est sorti blessé (à priori, les adducteurs). Il est possiblement forfait jusqu’à la fin de saison. Il est dans mon équipe, je le garde ce week-end (pas de transfert disponible et les matchs ne sont pas évidents à pronostiquer cette semaine) et fais donc l’impasse sur un second gardien valide.
Pour ceux qui veulent le remplacer dans votre team, soit Alexander Schwolow (Schalke, 4,3 M) son remplaçant en club mais je suggère quand même d’attendre d’abord à voir un nouvel échantillon (pas du tout convaincu sur les dernières fois où je l’ai vu jouer), soit Tomas Koubek (Augsbourg, 1,8 M), pas uniquement parce qu’il a laissé un excellent souvenir du côté de Rennes mais surtout parce qu’il joue vendredi soir et qu’il n’est pas cher. Sinon, comme toujours, il y a Janis Blaswich (Leipzig, 3 M) pour son prix et il joue chez un cador.
Mark Flekken (Fribourg, 11,7 M) doit avoir des partisans parce que Schalke ne propose quand même pas un football d’attaque exceptionnel. N’en déplaise aux supporters du Hertha.
Pour les plus aventureux, on peut tenter Jiri Pavlenka (Werder, 5,5 M) qui a deux matchs intéressants à jouer.
DÉFENSEURS
Pas la foule de conseil cette semaine, pour deux matchs, il est intéressant de faire venir Christian Günter (Fribourg, 14 M) ou Matthias Ginter (Fribourg, 11,5 M), le premier ayant ma préférence pour son apport offensif.
Au Bayern, la suspension de Pavard (accumulation de cartons jaunes) obligera Tuchel à revoir sa défense. Sur les postes de latéraux, ils sont trois pour deux fauteuils. Moins bien ces derniers temps, le gaucher Alphonso Davies (Bayern Munich, 18,7 M) a démarré sur le banc lors de la réception d’Hoffenheim confirmant mes craintes sur sa forme du moment. Joao Cancelo (Bayern, 13,8 M) est celui qui peut évoluer de chaque côté : s’il offre un sérieux potentiel offensif avec la qualité de ses centres, sa capacité à encaisser le défi physique des Mainzers pas avares dans ce registre est une vraie interrogation (même si les joutes de Premier League sont du probable même acabit). La grosse cote est Josip Stanisic (Bayern Munich, 3,5 M) : vu ses bonnes sorties sous Nagelsmann et son profil d’arrière central pouvant jouer sur le côté, il mériterait sa chance sur ce match. Vu la pression sur Tuchel, pas sûr qu’il se lance dans ce genre d’expérimentation à Mayence. Reste Matthijs de Ligt (Bayern, 13,9 M) puisque la charnière sera sollicitée par les ballons dans la boîte à destination d’Ajorque.
Le Bayern ayant un calendrier intéressant à venir, je conserve Davies même si j’ai de gros doutes sur sa titularisation. Et, je sors Pavard pour Günter, presque le même budget.
Devant autant d’incertitudes, on conserve donc notre ossature défensive composée des incontournables Jeremie Frimpong (Leverkusen, 14,4 M) et Raphaël Guerreiro (Dortmund, 14,1 M). Et du low-cost mais excellent fantaisiste Mitchell Weiser (Werder, 5 M) qui a deux bons matchs devant lui.
Au rayon risquette, les valeurs sûres de l’Union Berlin
Danilo Doekhi (Union, 6,9 M), fiable.
Josip Juranovic (Union, 8 M), quel pied droit sur CPA.
Robin Knoche (Union, 7,2 M), jeu de tête et tire des pénaltys.
Et leur adversaire du jour que je verrai bien sortir une masterclass d’ici les trois derniers matchs qu’il doit jouer à domicile avant son départ cet été, le fier, talentueux, fougueux et ancien rennais Ramy Bensebaini (Gladbach, 12,8 M).
Une innovation risquette avec Josha Vagnoman (Stuttgart, 4,2 M), néo international allemand qui vient de facturer 21 points et 19 points, coup sur coup. Plus une coïncidence, le latéral droit ouvre le bal vendredi à Augsbourg.
Sinon, si vous aimez l’idée, il y a Borna Sosa (Stuttgart, 13,5 M), plus classique, plus cher, plus populaire. Bref, vous l’avez compris c’est sur Vagnoman qu’il faut aller si vous privilégiez cette option.
MILIEUX
Davantage de choix, autant y consacrer une part conséquente de votre budget car les gros pourvoyeurs de points sont souvent là.
En incontournables, je conserve mon socle composé de Dominik Szoboszlai (Leipzig, 17,1 M) et Vincenzo Grifo (Fribourg, 17,6 M), le second ayant un adversaire plus abordable que le premier.
Ma cible prioritaire, Christoph Baumgartner (Hoffenheim, 14,9 M) : différentiel agressif, il a été replacé plus haut, à la pointe de l’attaque où il peut faire étalage de son sens du but et de son adresse. Il rentre à la place de Barreiro (Mayence).
Dans ma bus team, toujours susceptible de modifications jusqu’au dernier moment, on retrouve pour le moment Julian Brandt (Dortmund, 15,6 M), qui n’a pas répondu à mes attentes pour son retour mais à qui j’ai envie de faire confiance eu égard à son niveau de performance juste avant sa blessure.
Son coéquipier Jude Bellingham (Dortmund, 16,4 M) pourrait le remplacer mais je le trouve toujours encore en dedans en ce moment et moins en réussite à l’image de sa frappe sur la barre contre le VfB Stuttgart.
Sinon, il y a Joshua Kimmich (Bayern, 19,1 M) avec la fin du boycott décidé la semaine dernière. Fiable, il est intéressant dans une logique de long terme. Pour finir la saison. L’inconvénient ? Son prix et Mayence. Peut-être faut-il mieux attendre la semaine prochaine si votre budget est serré, ce qui vous laisse le temps de vous organiser.
Ritsu Doan (Fribourg, 11,4 M) reste intéressant : moins cher et calendrier favorable.
Jonas Hofmann (Gladbach, 17,1M), reste une valeur sûre du jeu mais plutôt en risquette cette semaine. Il est toujours capable d’un coup d’éclat surtout lorsqu’il évolue dans son stade et son transfert a du sens par rapport au calendrier favorable à venir.
Donc au rayon risquette, on pioche parmi les promo de la semaine, Enzo Millot (Stuttgart, 2,9 M), en promo, qui a été intéressant lors du match nul homérique sorti face à Dortmund, son petit prix permettant de libérer des fonds pour d’autres spots. Et Ellyes Skhiri (Cologne, 8,6 M), en promo, sans conteste le meilleur joueur de l’effectif de Cologne, c’est un excellent milieu de terrain défensif voir relayeur, trop sous-côté, très travailleur, qui court beaucoup, avec une activité et un dynamisme lui permettant de se retrouver dans les zones de vérité (6 buts et 1 passe cette saison). Typiquement, le natif de Lunel est le genre de joueur dont une équipe capitale en recherche d’équilibre et de compensation quasi-permanente aurait bien besoin pour briller de mille feux. Ville Lumière si tu nous lit...
Et hors promo, Arne Engels (Augsbourg, 1,8 M) qui joue vendredi.
Reste le cas de Florian Wirtz (Leverkusen, 14 M), joueur génial dont je suis fan mais qui comme la semaine dernière verra son temps de jeu géré par Xabi Alonso en raison de sa participation à la belle qualification européenne. D’ailleurs, le technicien espagnol a donné du temps à plusieurs milieux, ligne qui devrait tourner au coup d’envoi et pendant le match. Leipzig et Union sont ses prochains adversaires, je le sors, peut-être à tort. Et j’espère me tromper tellement il régale lorsqu’il est sur la pelouse. Il reviendra plus tard dans ma team.
ATTAQUANTS
Pas la ligne la plus simple à manager cette semaine : pas de risquette affriolante (suffisamment rare pour être souligné) donc on évitera les prises de risque budgétaire.
Je conserve Marcus Thuram (Gladbach, 14,8 M) qui a le jeu pour perturber la défense de l’Union et qui a un calendrier favorable.
Je sors Werner (autant rester sur une belle impression, des bisous !!) et Ajorque.
Je vise Niclas Füllkrug (Xerder, 9,9 M), tout en en étant vigilant sur son mollet, blessure traître par excellence. Si les dernières informations sont mauvaises, je peux éventuellement basculer vers son coéquipier Marvin Ducksch (Werder, 9,3 M), même enveloppe budgétaire. Même si je l’ai trouvé orphelin de son compère face à Fribourg et donc pas forcément la meilleure option pour le rendement recherché. On regardera alors ma recommandation sur un attaquant provenant du Bayern quelques lignes plus bas...
Kolo Muani (Francfort, 15,1 M) reste toujours fiable et après cette journée, il aura deux matchs vraiment intéressants à disputer.
J’aime bien l’idée de rentrer un attaquant de Dortmund mais je ne suis pas arrêté.
Donyell Malen (Dortmund, 13,3 M), que j’apprends à connaître, vraiment en forme en ce moment.
Karim Adeyemi (Dortmund, 11,7 M), peut-être ma préférence, il semble être titulaire et abordable au niveau prix.
Youssoufa Moukoko (Dortmund, 9,7 M), supersub.
Sébastien Haller (Dortmund, 14,2 M), pas flashy mais titulaire à la pointe.
Andrej Kramaric (Hoffenheim, 14,8 M) sera un puissant différentiel. Il retrouve ses sensations de buteur alors qu’il a été reculé derrière l’attaquant.
Enfin, il vous reste les Munichois dont Thomas Müller en promo (14,9 M). Je m’abstiendrai cette semaine d'en incorporer un à mon équipe. Et si je devais en ressortir un, ce serait Eric Maxim Choupo-Moting (Bayern, 5,8 M) qui retrouve Mayence sous les ordres de son coach de l’époque Thomas Tuchel : alors un but en forme de clin d’œil pour célébrer leurs retrouvailles ?
Réponse la semaine prochaine et d’ici là amusez-vous bien, il est bien là l’essentiel !
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